jeudi 5 juin 2008

Au CDI

Et oui ! Au CDI encore et toujours ! Je ferai surement tout aussi bien d'y planter une tente, comme ça je n'aurai pas à ma tapper les heures de bus et de marche et de voiture (surtout de bus) entre chez moi et le lycée parfois bien tôt le matin et tard le soir. Oui, la tente ce n'est pas une mauvaise idée... Seul petit bémol : je ne rentrerai pas chez moi le soir, donc je n'aurai pas droit ni à la musique ni à MSN. Le pire de tout, évidemment. Sans cela je suis perdue.




Arrête de faire le singe Alyanie.

Bon d'accord. Je n'ai aucune excuse pour ne pas planter ma tente et si je ne le fais pas, peut-être parce que je n'en ai tout simplement pas envie ? Oui peut-être bien. Car la musique et MSN je m'en fous.


Sauf qu'au CDI ça pleut (hihi ! j'ai fait une faute rigolote !) très souvent. Bien que le bruit de la pluie contre ma tente soit un son très reposant à mon gout, dormir sous la pluie mais surtout dans un CDI m'effraye plus que tout. Toute seule avec une armée de livres, vous imaginez ? Peut-être bien que les bouquins se réveillent durant la nuit, et font la java jusqu'au lendemain matin. Alors j'entendrai, même cachée sous mon oreiller, j'entendrai leurs cris foliards (qui vient du mot latin folium, qui signifie feuille) et les bruissements inquiets de leur couverture contre ma toile protectrice. Quelques unes de leur lettre tenteront peut-être alors d'ouvrir la moustiquère pour se glisser sous mon duvet, comme le fond les fourmis durant l'été. Alors je m'enfoncerais tout au fond de mes couvertures, mon pijama remonté jusqu'aux yeux, pour ne rien voir, ne rien entendre, mais malgré cela je les sentirais proches. Si proches et si hostiles !


Vengeurs !


Oui, tous les livres se vengeront sur moi, humaine, partisante. Ils se vengeront des pages gribouillées, du blanco étalé sur les maudites fautes de frappe des éditeurs, des rayures. Oh oui mais surtout ! Ils se vengeront des mots soulignés parce que le prof, oh malheureux prof ignorant de la tragédie qu'il produit !, demande à tous ses élèves de mettre en valeur telle ou telle citation. Oui, ils se vengeront pour ceux abandonnés au fond des rayons, jamais ouverts, tout poussièreux et moisis.


Un jour, un jour où un malheureux élève cherchera à dormir dans le CDI les livres l'encercleront et alors, avec une cruauté sans fin les livres lui feront payer, et feront payer de cette façon à tous les humains qui ont un jour traversé cette pièce sans jamais avoir une pointe de compréhension pour ces pages. Ils feront payer aux hommes leur esprit de supériorité devant un livre qui plie en deux et froisse la sensible couverture pour mieux s'approprier la science qui y est gravée au fer rouge.


Un seul espoir s'offre à nous pour éviter ce drame : bruler tous les livres !!

3 commentaires:

  1. Har ! C'est un rêve, de dormir au cdi, mais les livres seraient plutot calmes, et feraient comme un duvet, dans mon rêve. Eh ! nan, mais nan, la hé ho ^^ brûler tous les livres ?... snif. ^^ (hé espèce de nivernaise qui dit ça pleut ^^)

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  2. Fais attention à toi Oriane...

    Peut-être les livres se réservent une mauvaise surprise...

    Tu te crois en confiance là mais un jour, très bientôt, te regretteras de les avoir défendu !

    Je sais ce que j'avance ! Je le sais ! Je ne ne suis pas folle ! Non, laissez moi parler ! Non mais lâchez moi !

    Brulez les livres ! C'est votre seul espoir ! Brulez-le ! Aïe ! Mais tu m'a mordu là !

    AAaaahhh ! Au secours !
    Ah ils mes frappent !
    Ah mon nez ! Merde je saigne !
    Ah au secours !
    Ah j'en peux plus !
    Brulez-les !
    Je suis perdue...

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  3. Ouille. Je ne savais pas que les livres faisaient si mal. Y a déjà mon livre de maths qui m'en veut en ce moment. Il m'a mordu hier, j'ai du l'enfermer et arreter de réviser. Aïe ! Je l'ai ressorti ce matin, pour aïe, mais arrête ! pour réviser un peu. Argh mais c'est qu'il et mechant ! ouille. Bon, je vais le calmer. Salut. Je vais faire plus attention, dorénavant.

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