lundi 10 août 2009

Alyanie supporte la Terre sous ses pieds (jour 6)

Je ne suis plus qu'une grosse céphalée ! Si grosse que je ne puis plus me tenir debout. Alors je me suis assise dans la douche, l'eau giclait sur mes épaules, et j'ai attendu d'être assez réhydraté pour m'en tirer et m'allonger sur le lit. Je mesure près de 73 mètres, et j'ai du mal me nourrir car mon ventre fait des trucs bizarres, comme des nœuds. Voyez-vous, la vie d'une céphalée n'est pas de tout repos, surtout sur Terre.



Donc me voici dans mon lit. Mes fanons dégoulinent - j'ai toujours imaginé des fanons comme des cheveux alors que ça ressemble plutôt à un peigne en os, quoique les comparaisons ne sont pas si éloignées les unes que les autres - autour de mes oreilles, j'entends de la musique dehors et mes volets qui claquent, mais je ne peux pas me relever pour voir d'où viennent les chants. Alors je me blotti dans la couette, je l'enroule tout bien autour de moi et là je m'endors enfin !

C'est cool les rêves que peut faire une céphalée comme moi.

dimanche 9 août 2009

Alyanie : Un presque vrai poème classique comme on apprend en primaire

Je ne suis plus sainte car bientôt je tuerai de mes mains
Ma peau si blanche se couvrira de rouge carmin
Comme mon coeur qui pulse des envies si féroces
Tuer un homme, ô mon Dieu, c'est atroce !

Je ne connaitrai pourtant ni ses yeux ni sa peau,
Alors qu'on m'avait dit que faire l'amour était beau !
Du moins... Jusqu'à ce que mort s'ensuive
Car je suis bien trop jeune pour qu'il vive.

S'il a déjà quelques bontés au creux de ses larmes
Faites qu'il puisse les distribuer aux autres petites âmes
J'ai si peur qu'aux hommes son être vienne à manquer
C'est surement pour ça que je m'empresse de le tuer.

Il ne pèse encore qu'un tout petit souvenir
pourtant ma voix chante comme si j'étais martyre
Le temps ne me laisse pas enfanter comme bon me semble
Alors en tant que mère en danger, je tremble...

07.08.09

Presque, et cette date ressemble
à un compte à rebours !

mercredi 5 août 2009

Alyanie : septante

Septante, c'est le joli numéro que porte cet article. Comme les sept tantes de la main, et les sept tantes du tour de mon chapeau. Mon chapeau, qui, plus que beau m'illumine contre le soleil, et fait que l'on m'appelle Madame Vous Avez un Joli Chapeau. Un long nom à particule dont je suis fière. Je le mets par plaisir sur la tête, même dans ma maison ! Aujourd'hui le temps est magnifique et la poste fermée, je traverse une canicule qui grille les habitants pour rien. Je suis malade je crois, j'ai dormi jusqu'à une heure, j'ai regardé la télévision en ayant peur longtemps dans l'après midi avant de chausser mon appareil photo et d'aller cueillir des tomates. J'ai laisser une bouteille d'eau en plein de soleil. Je la veille souvent, j'espère qu'elle va bouillir, je cuirais alors mes nouilles dedans. Quoiqu'il me reste du riz à manger.



Oui, je crois que je suis malade, je suis fatiguée, la tête me tourne et je prends du chocolat noir pour me consoler. J'aimerai aussi pouvoir me serrer dans mes bras mais malheureusement ils sont bien trop courts pour cela. Mes mains sentent la tomate, je voudrai alors que mon palet aussi. Petit amusement du matin, je vais sur le blog d'un ami, nous avons fait un échange de lien. Il ne savait pas quel nom donné à mon blog, "garde Alyanie" lui dis-je. Je vais sur son blog, pour m'informer, mon lien s'appelle bel et bien 'Garde Alyanie', ce fut drole. Je ne vais pas lui dire, qu'il laisse en souvenir de l'incompréhension indolore.

J'ai un nouveau porte manteau qui me fait peur dès que je me retourne : il est plus grand que le premier, 1m80, plus fort et plus robuste. Il faut que nous soyons amis sinon c'est lui qui gagnera. Le porte manteau précédent a rencontré son histoire. C'était ma marraine qui me l'avait offert lorsque j'avais 2 ans. Je ne savais pas. C'est bien de savoir. Je me doutais bien qu'il s'agissait d'un cadeau. Je l'ai mis dans la salle de jeu en attendant de lui trouver une paire de lunette pour qu'il puisse partir à l'aventure incognito. Un porte manteau en baroude se remarquerait trop vite sinon, je risquerais de le retrouver au poste : "il n'a pas de papier !", il n'est ni tatoué, un choix.

Septante, c'est l'âge que j'aurai dans deux jours si je prends 25 ans par nuit.

mardi 4 août 2009

Alyanie supporte la Terre sous ses pieds (jour 3)

Par excellence me voici avec un porte manteau à ma taille : 1m80 qui ne plie pas chemise lorsque je lui demande de soutenir plus de trois protèges-mois-dus-vents. (j'ai toujours des problèmes avec la règle des 's' dans un mot composé)
Par excellence, même si je me dis qu'il n'est pas bon de trop avoir d'adresses et tout et tout pour fidéliser les lecteurs ou je ne sais trop quoi j'ai ouvert un nouveau blog, oui !, et je crois vraiment que là c'est le bon ! Voilà, ça faisait des plombes que je voulais ouvrir un blog photo sans jamais trouver quelque chose de satisfaisant et bien aujourd'hui' par un surplus de curiosité il me semble bien avoir trouvé mon affaire !!
Je vous laisse zieuter, jalouser mon œil de lynx pour trouver les bons hébergeurs, en cliquant zici : ZICI . Tralala, je suis contente de moi, je vais enfin pouvoir aller me coucher.
Bonne soirée à tous,
Alyanie

dimanche 2 août 2009

Alyanie supporte la Terre sous ses pieds (jour 2)

J'ai de la peinture bleue sur les mains, parlinpaintin !
J'ai de la peinture bleue sur les pieds, parlinpainpied !

Ma table de chevet vient d'être achevée. Une girafe et un lion seront là pour hanter ma chambre ou pour la protéger des cambrioleurs, au choix. (Je compte plus sur le lion que sur la girafe, quoique cette dernière pourrait faire de l'effet !) La nuit je dors ma petite lampe allumée pour ne pas voir que je suis seule, que personne ne me sert dans ses bras, ou pour ne pas entendre le silence d'une respiration absente. La lumière éloigne la solitude à 15 bons mètres, ce n'est pas négligeable ! Avant de m'endormir j'entame quelques danses tribales, je cris à la lune comme un loup-garou le ferait, j'éloigne les mauvais esprits, les fantômes qui grincent à la lisière de ma porte. C'est plutôt efficace, je n'ai pas encore eu à me plaindre.


J'ai fait le tour de Nevers plusieurs fois avec mon amie future écrivain maudite, j'ai nommé Oriane, un peu de psychologie de banc à parc, un peu d'ironie "oh !! bah oui, les soldes c'est fini, maintenant c'est chère !", un peu de fumée et d'alcool car on a presque l'âge d'en parler. Oui, ce fut bien, je compte récidiver. Finalement je vais chez ma mamie et mon papy pour profiter de la cuisine. Au passage je leur ai piqué des pommes de terre pour voir si ça peut pousser ma voiture à moindre frais, un peu comme celle de l'aviateur qui a de la patate en grand nombre !

Face à cette solitude, qui n'est pas désagréable à chaque seconde je le précise !, il m'arrive de m'imaginer devenir encore plus seule. Voyez ? De recevoir un sms d'un grand séquoia le disant : "voilà, Céline, je suis désolé... mais je ne peux pas, te voilà alors encore plus seule que maintenant" Alors folle de chagrin je pense à des excuses, à des cris que je ferai dans ses oreilles, et si j'étais lourde de sens* ? Hein ? Me laisserait-on alors encore plus seule que je ne le suis déjà ? Me voici, avec des trucs (qui j'espère) débiles. Bonne soirée.


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*pregnant, in English