Toute une nuit de réflexion. Plus un peu d'hydromel et de café. Voilà que deux esprits s'assoient à l'horizontal et se mettent à réfléchir. Des idées plus ou moins bonnes selon les fluctuations de la fatigue mais se mettent tout de même d'accord sur une forme : le serpent métaphysique. Cette bestiole empruntée et inspirée de nombreuses philosophies et mythologie n'en a pas moins gagné un certain sens. Oui car comme deux scientifiques, ces esprits dramaturgent et mettent en scène les idées les réactions et les anecdotes afin de créer ce qu'on pourrait nommer une théorie du tout. Ce serpent métaphysique c'est cette théorie. Maintenant réfléchie sous de nombreux angles elle s'impose à moi comme une évidence.
Oui c'est celà ! Le serpent métaphysique ! Évidemment ! Ce serpent qui se mange la queue et qui en théorie ne peut pas s'arrêter de se manger. Il s'effondre dans l'espace et le temps, avance sans fin sans pouvoir se détacher, sans pouvoir prendre le moindre recul. Le serpent métaphysique se contient lui même et pourtant se voit par des voies dérobées. Il réfléchit, s'englobe, mais tout à la fois reste à l'intérieur. Ce serpent métaphysique c'est notre moi qui cherche à se connaitre à partir de son propre intérieur, mais il est également nous, humains de la science, à chercher à comprendre notre monde, monde qui nous englobe et monde dont nous ne pourrons jamais nous défaire.
Quelle idée, misère de misère. Et voilà qu'ensuite je tombe malade. Je dors deux jours presque entiers. Deux jours où lorsque je cherche à me sortir du cercle lit-oreiller-couette le poids du monde et des responsabilités me tombe dessus. Il m'a fallut un sacré coup d'épaule et un bon 25 décembre pour finalement regarder le ciel dans les yeux et lui dire : "non mais ! à partir de maintenant je vais bien !" Alors je peste contre l'administration qui me fait bêtement monter 5 étages (puis les redescendre évidemment) et pour me venger je me dis que plus tard je fonderai une communauté autonome sans administration débile ! En repassant devant l'abominable exécuteur des stupidités je lui souris, d'un sourire plein de condescendance car je me dis que MOI, JAMAIS je n'aurai à dire que je fais ce qu'on m'a demandé de faire, que ce sont les ordres même si je sais pertinemment que c'est débile et que je l'admets car MOI, TOUJOURS je ferai ce qui me semble le plus juste et le plus logique. Na ! Alors, entendons-nous bien, je deviendrai quelqu'un de formidable.
Pour m'entrainer, je découpe les marges de mes pages de cahier de brouillon, histoire de leur offrir un peu plus de liberté. Et puis également j'affronte la réalité à plein bec comme un petit oiseau qui picore des miettes de pain. Piou piou piou, piou piou, un peu de réalité par là, piou piou piou, de la réalité par ici. Je ne dors plus la nuit, le jour je suis folle, d'admire les gens bons, je me fais fidèle, je décline tous ceux qui osent m'écarter de mon chemin logistique.
Dans l'attente mes cheveux poussent lentement, mes ongles aussi vous allez dire mais eux, je les coupe régulièrement.
Oui c'est celà ! Le serpent métaphysique ! Évidemment ! Ce serpent qui se mange la queue et qui en théorie ne peut pas s'arrêter de se manger. Il s'effondre dans l'espace et le temps, avance sans fin sans pouvoir se détacher, sans pouvoir prendre le moindre recul. Le serpent métaphysique se contient lui même et pourtant se voit par des voies dérobées. Il réfléchit, s'englobe, mais tout à la fois reste à l'intérieur. Ce serpent métaphysique c'est notre moi qui cherche à se connaitre à partir de son propre intérieur, mais il est également nous, humains de la science, à chercher à comprendre notre monde, monde qui nous englobe et monde dont nous ne pourrons jamais nous défaire.
Quelle idée, misère de misère. Et voilà qu'ensuite je tombe malade. Je dors deux jours presque entiers. Deux jours où lorsque je cherche à me sortir du cercle lit-oreiller-couette le poids du monde et des responsabilités me tombe dessus. Il m'a fallut un sacré coup d'épaule et un bon 25 décembre pour finalement regarder le ciel dans les yeux et lui dire : "non mais ! à partir de maintenant je vais bien !" Alors je peste contre l'administration qui me fait bêtement monter 5 étages (puis les redescendre évidemment) et pour me venger je me dis que plus tard je fonderai une communauté autonome sans administration débile ! En repassant devant l'abominable exécuteur des stupidités je lui souris, d'un sourire plein de condescendance car je me dis que MOI, JAMAIS je n'aurai à dire que je fais ce qu'on m'a demandé de faire, que ce sont les ordres même si je sais pertinemment que c'est débile et que je l'admets car MOI, TOUJOURS je ferai ce qui me semble le plus juste et le plus logique. Na ! Alors, entendons-nous bien, je deviendrai quelqu'un de formidable.
Pour m'entrainer, je découpe les marges de mes pages de cahier de brouillon, histoire de leur offrir un peu plus de liberté. Et puis également j'affronte la réalité à plein bec comme un petit oiseau qui picore des miettes de pain. Piou piou piou, piou piou, un peu de réalité par là, piou piou piou, de la réalité par ici. Je ne dors plus la nuit, le jour je suis folle, d'admire les gens bons, je me fais fidèle, je décline tous ceux qui osent m'écarter de mon chemin logistique.
Dans l'attente mes cheveux poussent lentement, mes ongles aussi vous allez dire mais eux, je les coupe régulièrement.
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