L'ordinateur analyse les images transmises par la caméra. 3 silhouettes de forme humaine déjà, 2 immobile et 1 autre qui se déplace. 4 silhouettes, et rapidement 6 puis 10 ! L'ordinateur envoie un message d'alerte au central : 10 individus sur la place de l'archevêché. Un gardien baisse son café en recevant le message. D'un clic il bascule sur la ligne concernée et jette un regard négligeant sur la vidéo avant de transmettre le message d'alerte à la police. Chronomètre en main, je sais qu'il a fallu a peine 9 min à la police pour être précipitée sur "l'affaire" et donner des coups rageurs dans les silhouettes humaines peintes à la main sur des grands cartons. Une farce ! Tellement simple, et pourtant terriblement efficace. Je devine qu'un rapport a été fait, mon signalement flou en noir et blanc, on devine peut-être mes cheveux clairs, mais on ne me voit pas me diriger sous les fesses de la cathédrale. Dès que plus de 5 personnes se stationnent sur la place, la police raplique. Les gens qui s'arrêtent n'avancent plus et ne doivent pas produire beaucoup. Il flanent. C'est interdit de flaner en ville. Moi j'ai peur maintenant lorsque je m'arrête ici pour lire. Il suffirait que quatre autres fassent de même pour que je passe le reste de l'après midi en prison et au pain sec...
Histoire de devenir une fille un peu plus sage, je joue à me placer entre deux temps. Un grand classique : l'enfant retrouve près d'autres enfants de son age ou presque des adultes et là il se dit "j'en suis où moi ?" Une lecture récente répondra surement que nous en sommes à l'holocène, peut-être même à l'holocène supérieur, qui sait ? Impossible de vraiment savoir... En tout cas se retrouver entre deux ages est bien étrange. Un espèce de truc limite incontrôlable me monte au cerveau. C'est ce qu'on pourrait peut-être appelé l'instinct maternelle. Vous voyez, ce truc que les hommes ont quand même garder lors de leur évolution (malgré le mot instinct) parce que c'est beaucoup plus pratique comme ça pour élever les enfants. J'essaye de le faire redescendre, je me sens ridicule. Alors bon je cède et puis je jette un regard vers le nouveau né plein d'affection, bien que je ne la connaisse pas encore personnellement, quoique j'ai vu son caca et elle ma bouille embuée d'instinct. Très intime comme relation.
Je me rassure sur mon avancement en maturité : je joue à pokémon. Oui, j'avance bien, j'ai déjà gagné deux badges en moins d'un jour. C'est super chic d'avoir pour la première fois une partie à soit, avec des pokémons à soit, qu'on élève tout seul, qu'on bat méchamment quand ils perdent, et puis qu'on range dans une boite minuscule dès qu'ils nous plaisent plus et qu'on vient d'en attraper un autre beaucoup mieux. Oh oui ! D'ici que j'ai à décider si je veux un enfant ou non, si je suis cap ou pas de ne pas avoir peur parce que "c'est pas une décision qui se prend à la légère !" (Bon, même une bactérie peut le faire, ça, les gosses je veux dire, alors peut-être que c'est pas si grave.) j'ai largement le temps de gagner la ligue pokémon 4 fois. N'est-ce pas... ?
Bon je vais lire un peu de mathématique, un peu de physique, chercher un remplaçant d'ici demain car j'ai colle en même temps que ADS (ah l'horreur !!), dire à l'aviateur mon sultant tout mon amour et courir loin du monde pour oublier que je ne suis pas écrivain... La vie est si amusante !
Histoire de devenir une fille un peu plus sage, je joue à me placer entre deux temps. Un grand classique : l'enfant retrouve près d'autres enfants de son age ou presque des adultes et là il se dit "j'en suis où moi ?" Une lecture récente répondra surement que nous en sommes à l'holocène, peut-être même à l'holocène supérieur, qui sait ? Impossible de vraiment savoir... En tout cas se retrouver entre deux ages est bien étrange. Un espèce de truc limite incontrôlable me monte au cerveau. C'est ce qu'on pourrait peut-être appelé l'instinct maternelle. Vous voyez, ce truc que les hommes ont quand même garder lors de leur évolution (malgré le mot instinct) parce que c'est beaucoup plus pratique comme ça pour élever les enfants. J'essaye de le faire redescendre, je me sens ridicule. Alors bon je cède et puis je jette un regard vers le nouveau né plein d'affection, bien que je ne la connaisse pas encore personnellement, quoique j'ai vu son caca et elle ma bouille embuée d'instinct. Très intime comme relation.
Je me rassure sur mon avancement en maturité : je joue à pokémon. Oui, j'avance bien, j'ai déjà gagné deux badges en moins d'un jour. C'est super chic d'avoir pour la première fois une partie à soit, avec des pokémons à soit, qu'on élève tout seul, qu'on bat méchamment quand ils perdent, et puis qu'on range dans une boite minuscule dès qu'ils nous plaisent plus et qu'on vient d'en attraper un autre beaucoup mieux. Oh oui ! D'ici que j'ai à décider si je veux un enfant ou non, si je suis cap ou pas de ne pas avoir peur parce que "c'est pas une décision qui se prend à la légère !" (Bon, même une bactérie peut le faire, ça, les gosses je veux dire, alors peut-être que c'est pas si grave.) j'ai largement le temps de gagner la ligue pokémon 4 fois. N'est-ce pas... ?
Bon je vais lire un peu de mathématique, un peu de physique, chercher un remplaçant d'ici demain car j'ai colle en même temps que ADS (ah l'horreur !!), dire à l'aviateur mon sultant tout mon amour et courir loin du monde pour oublier que je ne suis pas écrivain... La vie est si amusante !
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