vendredi 19 mars 2010

Je tourne mal...

Ces derniers temps je ne vais pas très bien. Ces derniers temps je tourne mal. Je fais des choses qu'il y a quelques mois je n'aurai jamais fait : je dis du mal de... Et puis j'oublie peu à peu de faire attention aux sourires des autres, j'oublie moi-même de sourire aux masques inconnus ! Oui, c'est un fait, je deviens bête.

La faute à qui ? La faute aux quelques rejets que j'ai subis cette année, la faute au stress quasi permanent que m'inflige la prépa ? La faute à la petite société médisante dans laquelle je vis, où chacun espère que le voisin soit pire que lui ? Certainement pas. Enfin, il ne vaudrait mieux pas. Si c'était la cas, cela signifierait que mon caractère se soit fondu dans l'atmosphère actuelle et ce constat m'inquiète bien trop.

Une chose est certaine, un bon bol d'air frais me fera du bien. Je l'entends bien souvent autour de moi : "J'ai hâte de voir des nouvelles têtes !" Oh moi aussi ! L'approche de l'échéance amincit le barrage de mes frustrations. J'en deviens irritable. J'oublie les choses d'importances, mon courrier s'endort sur l'étagère, si là tout de suite je pouvais être une flaque d'un liquide bleuâtre collant qui s'étale sur la table, mon visuel serait tout à fait en accord avec la réalité. Je ne dois pas faire envie, et d'ailleurs je n'ai envie de rien, mis à part le désir qu'un jour, ça s'arrête.


Je rentre chez moi pour soupirer à l'épaule de ma mère, lui dire que j'en ai ras le bol. Elle me dit courage c'est bientôt fini. Je souris dans le vague, en vérité je n'arrive pas à m'imaginer exactement ce que ce sera à la fin. "Ce n'est jamais fini, ce ne sera fini que lorsque je pourrais voir le temps passer entre deux hautes montagnes, par la fenêtre d'une cabane isolée..."

Bon ok, je vais faire des efforts, je te le promets (maudite humanité). Non, quoi ? J'ai rien dit sur l'humanité moi ! (Ah si je pouvais te claquer, ah si tu avais une joue !) Agressive ? Jamais ! Ce n'est pas mon genre... (Depuis quand l'humanité écoute ce que je siffle entre mes dents ?) Tu entends ce que je dis ? Non, je ne crois pas, tu as du confondre ou tu as mal entendu. D'abord depuis quand je m'adresse directement à toi ? Crois-tu qu'il s'agit d'une habitude d'humain ? Ils ont plutôt tendance à t'oublier (et je devrais faire de même, tiens ! Ca te fera les pieds... !)

3 commentaires:

  1. Tout cela est parfaitement normal, ne t'inquiètes pas. Plus tu avances dans la compétition, plus tu a affaire à la confrérie des médiocres!

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  2. Il y a malheureusement des choses qui ne s'arrêtent quasiment jamais, c'est l'impression que j'ai des études : pressé de vivre pour de vrai, de faire un métier, de gagner quelque chose, et la liberté d'aller où je veux ^^

    Mais il me reste trois ans... L'épée de Damoclès intitulée "échec, redoublement, réorientation, temps perdu" qui pèse au dessus de ma tête, l'avenir incertain sur d'autres domaines, un petit mal d'amitié, des sensations de culpabilités et de retard pesantes qui s'amassent; horreur...

    Alors à défaut de regarder les mauvaises choses, je fais ce que je peux sans me prendre la tête, et je regarde les bonnes : ADSL 8,7 Mega, plaisir de faire du vélo, mon lit douillet, autre diplôme sympa et faisable en juste 1 an en cas de pépin etc... et garder la bonne humeur de manière simple, c'est la vie : y'a des mauvaises choses et des meilleures. C'est pas pour ça que les mauvaises choses ont de bonnes raisons d'êtres ! Mais bon, elles sont là ^^

    Aujourd'hui ça aura été révisions, demain soir ce sera libre (plein d'idées en tête, avance sur révision si j'ai assez la pêche ^^) après demain, l'après midi entier de libre, sommeil peut être ? Je verrai bien.

    Le week end prochain j'exécuterais la liste des taches a effectuer à 80km d'ici pendant que le pourrais, et comme avant cette date je ne peux rien y faire, je essaye d'éviter d'y penser, et de penser a d'autres choses plus sympathiques.

    Et si un jour plusieurs problèmes s'écroulent en même temps, et bien ce sera comme ça, du moment que je serais encore vivant et qu'il me restera des passions dans ma vie, et un truc à faire pour bien m'en sortir, je regarderais le bon coté des choses et continuerais de vivre une vie qui me plaira surement plus que la précédente, qui sait !

    En cas d'échec, plutôt que de regarder ce qu'on a perdu, on regarde souvent ce qu'il nous reste, et quand on est en vie, on se rend compte qu'il reste beaucoup de choses !

    Avant l'échec, on regarde ce qu'on va perdre et on le compare avec les problèmes que ça engendre, c'est aussi pour ça que ça stresse d'avantage.

    Tout ça pour dire : hakuna matata, on fait ce qu'on peut faire, et on évite de trop se prendre la tête ;) le stress devient alors moins insupportable et un peu plus motivant

    (tiens, en voila une bonne idée, regarder un dessin animé, je ferais ça dans la semaine entre deux feuilles de 200 traductions à apprendre ^^)

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  3. Julien ou la légende de celui qui n'a pas de blog alors publie se articles chez les autres :D

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