Je bois pour oublier. Je bois du thé. Pour oublier que les tomates me manquent et que vivement l'été ! A dix heure dans l'amphi nous voici tous les fesses collées au radiateur au fond de la salle, tous alignés, comme un troupeau d'étourneaux sur leur fil électrique. J'en ai assez de la salle de physique où pour préserver la sainte lumière du laser les fenêtres sont cachées sous de lourds rideaux noirs. Je n'ai pas osé les tirer en chimie ce matin, j'ai pensé qu'il était logique que le soleil du nouveau printemps n'entre pas dans l'amphithéâtre. Je me suis sentie bête quand j'ai vu qu'il était possible de les tirer. [Un grand mystère entoure le laser que nous utilisons en classe : il entre de la lumière verte par derrière et sort du rouge !]
19h arrive, je suis fatiguée et je manque d'inspiration. Je suis aspirée dans le grand vortex de la routine. C'est fatigant.
Je vous propose une lecture pour changer un peu de registre :
Nous ne sommes plus sur Terre.
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