jeudi 10 septembre 2009

Alyanie : quand l'intéressant s'en mèle

Une suite est bornée si...
définition d'une suite bornée
" Mais attention à ne pas inverser le 'pour tout' avec le 'il existe' car dire que pour tout n il existe un réel M tel que la norme de Un est inférieure à M, est toujours vrai ! Vous ne définirez rien de particulier... "
A moi de rebondir sur les paroles du professeur : si cette définition qu'il-ne-faut-absolument-pas-écrire est toujours vérifiée, si elle ne décrit rien de particulier mais quelque chose qui est toujours vrai, n'est-ce pas qu'elle décrit la vérité ? Et si la vérité était que quelque soit l'objet considéré il existait un moyen de le mesurer et que par ce moyen nous pourrions toujours trouver un autre objet plus grand ? Et si ce qui est vrai est ce qui peut être dépassé ?
Il existe tellement de façons de mesurer les choses et les concepts qui nous entourent. On peut les mesurer selon la largeur, la longueur, leur masse, leur beauté, leur universalité... Et bien moi je dis que quelque soit le légume, la planète, ou l'Art que l'on mesure ou admire, il est vrai que l'on puisse trouver quelque chose de plus grand, de plus gros, de plus beau ! Il en est de même pour nos valeurs, pour notre morale, pour nos pensées. Oui, toujours l'on pourra trouver quelques unes qui leurs seront supérieures.

En physique nous avons fait de la magie ! Voyez devant votre visage ébahi une balance. Tout d'une vraie : un plateau, une aiguille, un cadran, sauf que voilà, c'était une balance complètement vide ! La boite qui se situe sous le plateau et qui cache habituellement le mécanisme était complétement transparent. Bon, on se dit, chouette !, on va pouvoir voir comment cela fonctionne ! Et bien non, car il n'y avait aucun mécanisme : juste l'aiguille, reliée au plateau par une tige de fer. Après cette surprise la prof sort une peau de chat et une baquette magique en ivoire peint. Elle frotte la baguette contre la peau de chat, raconte pour détourner l'attention qu'elle capture ainsi des électrons, les dépose sur la balance et là... l'aiguille tourne ! Oui, vous avez bien lu : en physique nous pesons des électrons (déjà ça, c'est pas mal fabuleux) avec une balance complétement vide (alors vous imaginez bien qu'une fois arrivée à cette conclusion j'étais en extâse !)


Mais ma journée ne s'arrête pas là. En revenant du déjeuner je me suis retrouvée avec une petite araignée dans les cheveux. Je la sors de là et je m'amuse un tout petit peu avec. Elle marche en articulant bien pour ne pas s'emmèler les pattes -qui semblent beaucoup trop grandes pour elle- jusqu'au bout de mon doigt puis s'élance dans le vide ! Rapidement elle reste suspendue ainsi, la tête en bas, un fil relié à l'extrémité de mon doigt. L'araignée cherche à redescendre mais je joue à reprendre son fil d'une main à l'autre en remontant à chaque fois l'araignée pour que jamais elle n'atteigne ma table. Lors de ce mouvement je me suis peu à peu rendue compte que j'effectuais cette manoeuvre -celle de prendre le fil à son milieu de le remonter, puis de le reprendre à son milieu avec l'autre main au fur et à mesure que l'araignée le tissait- sans avoir aucune indication de mes sens ! Le fil était trop fin pour que je le vois (même en le mettant juste devant mes yeux, même en louchant) ou que je le sente. Pour mes sens, je jouais avec le vide. C'était à se demander comment mon cerveau a pu se faire la reflexion que je tenais un fil puisque je n'avais strictement rien entre les doigts !

C'est indéniable, aujourd'hui je suis allée au délà de ma sensibilité.

1 commentaire:

  1. une vie d'étudiante passionnante,
    bien longtemps que je n'étais pas venu,
    je reprendrais le temps de venir
    Bien à toi !
    http://les-humeursdebernard.over-blog.com/

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