dimanche 31 janvier 2010

La compassion d'une araignée

BRÈVE

A moi de lire sur ma page d'accueil de Facebook que quatre personnes de mon entourage ont adhéré au groupe : Haiti a plus attiré l'attention en une semaine que la Palestine en 60 ans. Cette nouvelle me laisse pensive et quelque peu amère. Que signifie ceci ? Qu'on parle trop de Haiti ? Ou nous rappelle-t-elle à l'ordre en disant qu'il faudrait aussi pensez à ceux qui ne subisse pas les dommages de la nature mais à celui des hommes ? Elle comporte de toute évidence une comparaison, entre Haiti et la Palestine, une comparaison dictée sur un ton désolé. Pas que Haiti ! Et aussi la Palestine ! Je souligne alors le problème majeur de toute cette histoire :
"Il faudrait huit yeux à chaque homme pour qu'il puisse se préoccuper du malheur de chacun de ses voisins. Malheureusement, nous sommes bien loin de posséder la compassion des araignées..."
Je ne préconiserai rien. J'en suis juste incapable.

mardi 26 janvier 2010

Trois Miss

L'histoire commence avec Miss Cheveux Jaunes et Miss Cheveux Verts, deux jeunes filles qui s'entendaient plutôt bien. Même très bien : elles devinrent amies et d'amies ce qu'il y a de plus facile en tant qu'amies, je veux dire qu'elles étaient très complices, se balançaient des histoires d'autres filles d'un ton psychologue et le soir, tout bas, relataient leurs belles histoires d'amour aux reflets de défit. Tout allait bien car leur compagnone, Miss Cheveux Rayés, était jusque là bien absente, les laissait tisser leur amitié d'amies tranquillement, gardait la distance.

Et puis un jour Miss Cheveux Rayés tomba elle aussi amoureuse, elle réclama un peu plus d'espace dans leur petit trio pour accueil l'amoureux. Très vite cela gêna Miss Cheveux Jaunes et Miss Cheveux Verts car cet espace que Miss Cheveux Rayés réclamait s'agrandissait à vue d'oeil et était prêt à les étouffer. Elles le reprochèrent à Miss Cheveux Rayés et s'ensuivit la création de nombreuses "règles" de moins en moins sympathiques pour cette dernière. Miss Cheveux Rayés s'en voulait de gêner ainsi ses compagnones et les accepta les unes après les autres.



Le problème est que Miss Cheveux Jaunes et Miss Cheveux Verts oublièrent que la vie en communauté n'est pas seulement faire en sorte qu'on ne gêne personne, mais d'avantage faire en sorte que chacun puisse vivre à son aise au maximum. Il est évident que lorsqu'on vit à plusieurs il n'est pas possible d'avoir un confort équivalent à celui que l'on a connu chez soit, dans sa grande maison où il était si facile de fermer la chambre à clef pour être en paix. Miss Cheveux Jaunes et Miss Cheveux Verts oublièrent que certaines choses que faisaient Miss Cheveux Rayés étaient importantes pour son bien être et la concession qu'elles devaient faire pour le supporter était bien faible à côté de ce bien être accordé.

Miss Cheveux Rayés pour se rattraper des gênes qu'elle avait occasionné n'oubliait jamais ceci, mais face à Miss Cheveux Jaunes et Miss Cheveux Verts de plus en plus intolérantes, sa compréhension paraissait bien faible. Leur relation se dégradait inéluctablement. Un jour vint où Miss Cheveux Jaunes reprocha à Miss Cheveux Rayés quelque chose que Miss Cheveux Rayés jugea injuste et illogique. Sachant que pour une fois elle n'avait enfreint aucune règle, Miss Cheveux Rayés ne s'excusa pas comme elle en avait l'habitude, ce fut la misérable rébellion de Miss Cheveux Rayés...

La suite de cette histoire, votre dévoué et impartial narrateur ne la connait pas encore mais il sait que les trois Miss sont bien trop grandes pour que leur morale s'adapte. Il peut ainsi deviner qu'elles sont assez intelligentes pour ne pas aggraver les choses mais que chacune de leurs actions sera un appel à ce que chacune appelle le respect et la tolérance. A celle qui fera la meilleure démonstration !

vendredi 22 janvier 2010

Pour oublier

Je bois pour oublier. Je bois du thé. Pour oublier que les tomates me manquent et que vivement l'été ! A dix heure dans l'amphi nous voici tous les fesses collées au radiateur au fond de la salle, tous alignés, comme un troupeau d'étourneaux sur leur fil électrique. J'en ai assez de la salle de physique où pour préserver la sainte lumière du laser les fenêtres sont cachées sous de lourds rideaux noirs. Je n'ai pas osé les tirer en chimie ce matin, j'ai pensé qu'il était logique que le soleil du nouveau printemps n'entre pas dans l'amphithéâtre. Je me suis sentie bête quand j'ai vu qu'il était possible de les tirer. [Un grand mystère entoure le laser que nous utilisons en classe : il entre de la lumière verte par derrière et sort du rouge !]



--Il y a quelque chose que je ne vous ai encore jamais dit : notre bâtiment prépa ressemble comme deux gouttes d'eau à un énorme satellite ! L'escalier du milieu forme le corps du satellite et les amphi de chaque coté, avec les fenêtre bleu-noir, ressemblent aux panneaux solaires. La ressemblance pourra vous frapper si vous venez aux portes ouvertes, demain à partir de 10h, et que vous faites le tour par derrière. Vous vous éloignez un peu, de façon à voir le bâtiment en entier, et alors à vous aussi, la comparaison vous frappera, j'en suis sûre.--

19h arrive, je suis fatiguée et je manque d'inspiration. Je suis aspirée dans le grand vortex de la routine. C'est fatigant.

Je vous propose une lecture pour changer un peu de registre :
Nous ne sommes plus sur Terre.
















mercredi 20 janvier 2010

...

Ce ne sera qu'un lien : Parole en Archipel, le blog de Thelyson Orélien, un ami.
C'est d'actualité.