samedi 31 janvier 2009

Alyanie : Partons à la pêche

[oui oui, je cherche à améliorer le référencement de mon blog. j'aimerai que lorsqu'on frappe "alyanie" chez sage-google l'adresse de ce blog soit en premier lien. malheureusement ce n'est pas toujours le cas (ça ne l'est que de chez moi, je crois, enfin, tenez-moi au courant tenterai-je presque) bon alors voilà j'ajouterai alyanie dans chaque titre, ça ira mieux comme ça, même si c'est moins joli. bon, maintenant je commence vraiment mon article :]


Je suis assise sur le bord de la baignoire. Le bord n'est pas très épais et je sens bien qu'à force je vais avoir mal aux fesses. Mais bon, la cause est bonne, je continue. J'ai une canne à pêche dans les mains. J'ai de la chance quand j'étais petite mon papa m'a appris à ferrer. Dans la vie je ferre assez souvent, disons que j'arrive à tirer les petits poissons d'argent de l'eau et je ne m'en porte pas plus mal comme ça. Au bout de mon scion il y a une ligne. Une petite ligne de celle qu'on voit souvent dans les films, avec un bouchon rouge, pour que même ceux qui ne connaissent pas bien la pêche reconnaissent l'activité. Vu que là en ce moment c'est un peu du cinoch' démocratique que je vous fais, bah j'ai pris une ligne dans ce genre. Et puis mon père ne les utilise plus depuis longtemps, je ne me mets pas en danger inutilement.

La ligne donne directement dans la gorge de la baignoire. Elle fait glouglou et a la bouche grande ouverte sur moi. J'ai mis des brosses à dent en travers, au cas où elle se mettrait à éternuer ou je ne sais quoi, que son émaille de salle de bain ne me broie pas en patte à modeler turquoise. Mon hameçon doit lui chatouiller le larynx, je l'ai fait glisser tout doucement tout doucement doucement, sans rencontrer le moindre siphon. J'ai continué à dé-mouliner et ce pendant un certain temps sans toucher le fond. Je n'avais presque plus de fils alors j'ai jugé qu'on était assez profond. Voilà, assise sur le bord de la baignoire, le derrière fendu, je me suis mise à pêcher des idées en profondeur car il trouve que ça me manque un peu en ce moment.

J'ai commencé à me dire que j'étais peut-être amoureuse d'un aviateur. Il fait parti de ce genre de gens qui savent arracher des plumes aux histoires pour se faire une voile et passer par dessus les Monts Quatrièmétages. J'ai des idées de me saouler aux Mon Chéri ® ça serait drôle. Alors j'achèterai des boites et des boites des ces chocolats, et puis avec un casse-noix je récupérai leur jus. Dans un grand alambic je le distillerai pour faire styyyyle et je m'en servirai des verres et des verres de Mon Chéri ®. J'espère qu'il aura une jolie couleur carmin et qu'il me brulera la gorge, comme me brule la gorge les thés trop chauds. Oui, j'aime vivre pour ce qu'il y a de meilleure liqueur. Mes rêves sont suffisamment biensaillants pour tous être tentés.

Je remonte un peu ma ligne. J'ai envie d'acheter. Je suis allée à carrefour avec le porte monnaie de ma maman, et ma maman avec, j'ai acheté des pâtes et puis je suis tombée sur un bac de soldes. C'est moche un bac de soldes comme on ne peut pas se l'imaginer ! Des gens pianotaient autour avec des airs de fanatiques reposés. Je pousse le monde d'un large coup de pneumonie (oui, je suis malade, artriculique aigue je crois qu'il a dit le médecin) et puis je me mets moi aussi à farfouiller dans la mélasse. Ce sont des bas, tous trop grands pour moi. Je fais pfft en souriant à toutes les grosses vaches autour de moi (ahah !) et puis je repars avec mes nouilles. Tenez, je prendrais bien du beurre de cacahuète.

Il y a plein d'autres trucs à pêcher. Le ventre de ma baignoire est large, encore plus de sa bouche que je remplis de salive et que je me plains parce que j'ai oublié ma boule aux confettis, je sens bien qu'elle est pleine. Je discute dans des yeux brillants car les miens étincellent. Je m'interroge... Me demande si finalement ça ne menait pas à rien tout ça, toute cette baignoire. Ils m'assurent que non les yeux, ça me plait. Surtout quand ça vient de l'aviateur ! Oui, l'aviateur, toujours. Je crains qu'il ne devienne une bonne part de monde extérieur.

mercredi 28 janvier 2009

Serpent métaphysique


Toute une nuit de réflexion. Plus un peu d'hydromel et de café. Voilà que deux esprits s'assoient à l'horizontal et se mettent à réfléchir. Des idées plus ou moins bonnes selon les fluctuations de la fatigue mais se mettent tout de même d'accord sur une forme : le serpent métaphysique. Cette bestiole empruntée et inspirée de nombreuses philosophies et mythologie n'en a pas moins gagné un certain sens. Oui car comme deux scientifiques, ces esprits dramaturgent et mettent en scène les idées les réactions et les anecdotes afin de créer ce qu'on pourrait nommer une théorie du tout. Ce serpent métaphysique c'est cette théorie. Maintenant réfléchie sous de nombreux angles elle s'impose à moi comme une évidence.

Oui c'est celà ! Le serpent métaphysique ! Évidemment ! Ce serpent qui se mange la queue et qui en théorie ne peut pas s'arrêter de se manger. Il s'effondre dans l'espace et le temps, avance sans fin sans pouvoir se détacher, sans pouvoir prendre le moindre recul. Le serpent métaphysique se contient lui même et pourtant se voit par des voies dérobées. Il réfléchit, s'englobe, mais tout à la fois reste à l'intérieur. Ce serpent métaphysique c'est notre moi qui cherche à se connaitre à partir de son propre intérieur, mais il est également nous, humains de la science, à chercher à comprendre notre monde, monde qui nous englobe et monde dont nous ne pourrons jamais nous défaire.

Quelle idée, misère de misère. Et voilà qu'ensuite je tombe malade. Je dors deux jours presque entiers. Deux jours où lorsque je cherche à me sortir du cercle lit-oreiller-couette le poids du monde et des responsabilités me tombe dessus. Il m'a fallut un sacré coup d'épaule et un bon 25 décembre pour finalement regarder le ciel dans les yeux et lui dire : "non mais ! à partir de maintenant je vais bien !" Alors je peste contre l'administration qui me fait bêtement monter 5 étages (puis les redescendre évidemment) et pour me venger je me dis que plus tard je fonderai une communauté autonome sans administration débile ! En repassant devant l'abominable exécuteur des stupidités je lui souris, d'un sourire plein de condescendance car je me dis que MOI, JAMAIS je n'aurai à dire que je fais ce qu'on m'a demandé de faire, que ce sont les ordres même si je sais pertinemment que c'est débile et que je l'admets car MOI, TOUJOURS je ferai ce qui me semble le plus juste et le plus logique. Na ! Alors, entendons-nous bien, je deviendrai quelqu'un de formidable.

Pour m'entrainer, je découpe les marges de mes pages de cahier de brouillon, histoire de leur offrir un peu plus de liberté. Et puis également j'affronte la réalité à plein bec comme un petit oiseau qui picore des miettes de pain. Piou piou piou, piou piou, un peu de réalité par là, piou piou piou, de la réalité par ici. Je ne dors plus la nuit, le jour je suis folle, d'admire les gens bons, je me fais fidèle, je décline tous ceux qui osent m'écarter de mon chemin logistique.

Dans l'attente mes cheveux poussent lentement, mes ongles aussi vous allez dire mais eux, je les coupe régulièrement.

jeudi 22 janvier 2009

La voix

Il arrive qu'on, que je, attende des choses étranges. Parfois même qu'on entende étrangement. Il arrive aussi qu'on attende un bus et qu'on entende étrangement durant l'attente de ce bus.

Sous l'abri des tempêtes et des typhons une femme s'approche et se poste à coté de moi dans l'attente elle aussi. Elle est élancée, sa peau est typée et cheveux brun-roux lui descendent jusqu'au creux du dos. Son manteau est long, d'une couleur modeste, mais lui offre une classe formidable. Elle me sourit, je lui dis bonjour, elle ne me répond pas vraiment mais c'était comme si. Je pense qu'elle s'appelle Amatullah. Et puis une autre femme passe. Elle est petite, un manteau qui tire sur le rose-souris, des cheveux qui appellent aux bigoudis. L'autre femme est sur le trottoir d'en face, elle marche. Ses pieds semblent aller moins vite que le reste de son corps et pourtant elle avance.

La petite femme rose-grisaille salue Amatullah, et Amatullah lui répond. D'une voix ! D'une telle voix ! Je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite, mais la voix ne venait pas d'elle, enfin, pas à ce que j'ai cru au tout début. Rose-grisaille continue quelques salutations, je ne comprends rien à ce qu'Amatullah lui répond, de l'arabe peut-être... Peut-être !

Mais surtout une voix, si grave que je me suis demandée pendant de longues secondes si c'était vraiment elle qui répondait. Je me suis imaginée une espèce de micro caché sous sa poitrine, je me suis demandée si elle n'était pas muette et si par un heureux magouillage de la technologie, elle ne pouvait pas parler, mais d'une voix étrange. Et puis finalement, j'en suis venue à la conclusion que ce n'était pas possible, qu'il s'agissait bien de SA voix. Laissez-moi vous la décrire.

Une voix si grave, si pénétrante qu'on aurait cru qu'elle était frapée par le sceau du Divin et ainsi enfoncée dans les tréfonds de la terre. Mais une voix pourtant magique, une voix de prophète, une voix de dieu ! Une voix qui s'envole vers les nuages pour cueillir Zeus dans le creux de sa main. Une voix d'où qu'on ne sait d'où elle sort, une voix d'où on ne croirait pas qu'elle soit humaine, une voix d'où on pense percevoir une voie, de celles qui sont bordées de lazulites.

Et puis la magie a pris fin. Amatullah reprit sa voix normale. Une voix de femme, une voix de ce qui a de plus ordinaire, une voix qui parle en français par dessus le marché. Rose-grisaille a tourné au coin du trottoir, Amatullah s'est retournée vers moi, elle m'a sourit encore. Comme toute institution religieuse, je cherchais à m'attribuer ce miracle. Elle a la voix, moi j'ai l'oreille. Je t'ai entendu Amatullah, et tu le sais. Tu ne veux pas me parler maintenant, tu n'as jamais rien voulu me dire de peur que je perçoive au delà des sons l'existance du céleste.

Et pour revenir à des discussions plus terrestre il arrive souvent que notre estomac devant un petit panneau accroché sans le moindre soin au dessus du buffet des desserts : "fromage OU yaourt OU fruits" se demande si le OU est inclusif ou exclusif. Le mystère persiste.

mercredi 14 janvier 2009

Aspalathane

L'aspalathane est une pierre dure et noire. C'est la pierre la plus noire et la plus bleue, la plus pure qu'il existe sous le règne de toutes les pierres les plus nobles. L'aspalathane a un grain très fin, qui tire un peu sur celui du marbre poli. Cette pierre n'est jamais traversée d'aucune vergeture cependant sous quelques rayons de soleil bien choisis elle peut avoir des reflets moirés tirants sur le vide galactique.

C'est en aspalathane qu'est faite l'Antre des Agents Doubles à Square Victoria.

Pour ma fête on m'en a offert un bloc. Immense ! Une fois monté dans ma chambre-atelier, je ne pouvais plus déplier mon lit tout écrasé dans un coin qu'il était. Pendant des mois j'ai pris le soin de le carresser chaque jour et ainsi, petit à petit, il a pris la forme d'un oeuf bien dodu. Etant de plus en plus fatiguée, j'ai décidé de me reposer sur le dos du bloc d'aspalathane. A l'aide de mon lustre j'ai grimpé sur le dessus et puis en position de couveuse j'ai attendu. Deux solutions s'offraient alors à moi.

Déjà à force de larmes de salives et d'efforts, et par l'érosion, il s'est creusé une cuvette au dessus de mon œuf. J'ai trouvé l'effet intéressant, j'ai continué. La cuvette devenait de plus en plus profonde et allongée, bientôt je pouvais y entrer mes jambes jusqu'à mi-cuisse. Mon papa creusait en ce temps là un trou dans le jardin, pour y cacher quelques réserves d'eau bénite. Très maligne, une nuit j'ai modifié ses plans, ainsi il a retourné la terre un peu plus que prévu. J'ai pu glisser imperceptiblement mon œuf d'aspalathane à coté. Ne sortait de la terre plus que le sommet-sommet de l'œuf. J'ai continué à polir une cuve à l'intérieur de l'aspalathane et je ne me suis arrêtée que lorsque je pouvais entrer entièrement dedans et lorsque selon mes estimations je touchais presque le fin fond de la chose.

C'était l'été quand je venais de terminer mon œuvre. Il faisait terriblement chaud lors de l'inauguration. Mes parents et mes frères me regardaient descendre au fond avec appréhension. Il faisait frais au milieu de l'aspalathane et l'entourage solide rassurait. Je m'y suis tout de suite sentie chez moi. "Tout va bien en bas ?" Oui, tout est parfais que je réponds. "Tu me dis quand tu veux que je te remonte !" D'accord j'acquiesse. Je restai toute la nuit et tout le lendemain à l'intérieur de l'oeuf enterré. Le soir Maman me descendait une assiète de pates juste tièdes, avec quelques rondelles de tomates. Si jamais je n'avais pas attrapé soif je serais restée sous terre comme l'embryon de la pierre.

La nuit je voyais la lune qui donnait directement au centre. Alors toute la sphere dans laquelle j'étais, au bord poli et doux, resplendissait. J'ai décidé de lire. Plein de livres, sans arrêt ! J'ai lu d'immenses bibliothèques, des collections, des éditions entières. Déjà des livres pour enfants, car il faut bien commencer par ce que nous offre notre age, et ce dernier disparaissant peu à peu, comme disparait peu à peu la couleur d'un linge que l'on fait sécher la nuit, j'ai agrandi mon champ et je n'ai plus lu que de tout. Mon plastron a commencé à s'inquiéter. Il avait peur que je finisse amorphamicale. Je suis sortie de mon oeuf. Il faisait encore chaud, je transpirais mais lui restait intraitable. Je suis donc restée dehors à grelotter tous hivers, ne regardant l'antre de mon oeuf qu'aux yeux dérobés de peur d'avoir trop de peine. Alors les sédiments et la poussière ont recouvert l'entrée. Il n'est plus possible d'entrée à l'intérieur.

Me reste quelques séquelles de cette aventure : mon age a disparu, et j'ai pleins de livres dans ma tête.




Secondement, je suis restée assise au sommet de mon oeuf en position de couveuse très longtemps. La jeunesse et la facilité faisaient que je n'avais rien d'autre à faire, alors autant que je m'y attache sérieusement. Je suis restée des années comme ça, mes jambes grandissaient le long de la parois de l'aspalathane mais voyant au bout d'un moment le sol se rapprocher dangereusement (l'aspalathane n'était pas plus haut que mon plafond, sinon l'histoire n'est pas crédible) elles s'arrêtèrent à mis chemin. J'ai arrêté de grandir, l'aspalathane sous mon poids s'écrasait un petit peu cependant. Mon dévoué lutin prenait un escabeau et m'apportait un bol de thé chaud avec un gateau sec. Je le mangeais minutieusement et demandais à ces restes d'en adopter un autre, de lutin.

Dix ans s'écoulèrent ainsi, et je n'avais pas l'impression de perdre mes jours. Et pour cause un bon matin l'aspalathane roula vers l'avant. J'eux à peine le temps de me dégager que déjà il avait écrasé trois chaises de bureau et l'encadrement de la porte. Pour le calmer, qu'il ne sombre pas dans la dépression, je le caressais encore longuement. La pierre se calma. Mais le mal était fait : une longue fissure la traversait et un fin liquide jaunâtre s'en était échappé. Je pleurais beaucoup les nuits, j'avais peur que la pierre meurt et devienne grise.

Un matin elle éclata ! Des milliers de petits morceaux de pierre bleue juchaient le sol de ma chambre et j'ai du tout ranger et nettoyer. Mais à l'épicentre de cette explosion, à l'endroit même où plus tôt j'avais couvé, lévitait un drôle de petit renard. Il avait les oreilles allongées, au bout en épinache, et un poil si doux qu'une fois que je l'eux attrapé et serré dans mes bras j'ai décidé de ne plus jamais m'en passer. Il dormait avec moi, courrait dans les herbes avec moi, travaillait le jeu de Go avec moi, feuilletait le programme TV avec moi. Finalement on m'a dit que je devais me rendre à l'école, et à l'école les animaux sont interdits. Etant donné que mon plus fidèle compagnons ressemblait à un renard, il ne pouvait plus rester avec moi.

Tous les soirs en rentrant de l'école je le retrouvais mais chaque jour plus triste il était. Mon compagnon rétrécissait comme un peau de chagrin. Je tentais de le raviver en lui racontant des histoires. Milles histoires ! Comme le faisait Shéhérazade pour retarder son heure. Et puis ce qui devait advenir fut, mon petit renard disparut. Ne restait plus que de la fumée de souvenirs.

Les histoires que je lui racontais, j'ai décidé de les peaufiner, de les rendre meilleures pour peut-être qu'un jour, si je retrouve un œuf d'aspalathane, renaisse un petit renard, Chance.

samedi 3 janvier 2009

Hum... Ding ding !

Alyanie se lève, debout sur sa chaise elle tient son verre, les doigts serrés, un peu angoissée peut-être. C'est son premier discours. De la voir si grande, déjà certains convives se sont tournés vers elle, mais Alyanie est loin d'avoir tout son audimat. Elle prend une petite cuillère (pour changer, comment ne pas mieux se faire remarquer ?) et frappe deux coups distincts sur son verre. Ça scintille sur leurs tympans.

Ding'... ! Diing' !

C'est bon, tous la regarde. Alors elle se met tout de suite à causer quelque peu, pour faire partir le stress. Il parait que c'est un bon moyen.

Bon, voilà cela m'avait échappé : Bonne année à tous !


L'audimat sourit d'un air encourageant, mais la moitié doivent penser "quelle tarte !" enfin, il n'existe plus de panique, Alyanie continue.

Bonne année et surtout la santé ! Mais aussi l'amour, la beauté, la fièvre, les embolies, les mots ! Tout ce que j'aime, je l'espère pour vous. Que 2009 ne soit pas une année de regret, mais plutôt de prestige et de projet, une année qui ouvrira grand ses bras vers 2010 sans craindre de le décevoir ni de lui furguer un sacré boulet !

Ceci dit, et malgré mes craintes, je pense que 2009 sera une bonne année. Une année dirigée vers mon hautissement et vers la liberté, toujours. Avant de vous présenter mes projets, je tiens à faire un topos de ce blog, tout jeune certes, mais... cela doit être nécessaire. Et vu que j'étudie les mathématiques, cela sera concis et chiffré. Faut saisir les opportunités, n'est-ce pas ? Depuis sa réouverture, le blog a connu près de 1278 visiteurs, d'après nos statistiques (enfin les miennes offertes par mes statisticiens) il faut compter environ 396 visiteurs intéressés, 396 visiteurs qui ont au moins lu 5 lignes dans ce blog. Parmi ces 1278 visiteurs, seulement 4 % sont restés plus de 5 minutes, et 31 % ont vu plus d'une page, en cliquant notamment sur les liens entre articles ou pour les commentaires, et 34 % sont venus plus d'une fois dans la même journée (évidemment pour le nombre total de visiteurs ils n'ont été comptés qu'une seule fois) Bon, c'est pas trop mauvais, presque encourageant. Autrement dit : je vais continuer à écrire.

Alyanie sentit comme un souffle de soulagement parmi ces lecteurs. Elle sourit - oui, on peut tout inventer avec les mots - et continue l'âme toujours de plus en plus tranquille :

Et pour ce faire, j'espère trouver auprès de Chance et de M. Monde Extérieur toujours plus d'inspiration, de mouvement, de paroles à vous énoncer. Je compte sur eux deux, mais aussi sur mes proches - oui là c'est un reproche chers parents: et si vous m'encouragiez ? proche, reproche, cela va de mise de toutes façons - mes amis, mes futurs amis, ceux que j'apprends à connaitre, ceux que je commence à aimer.

J'espère également pouvoir mettre à bien quelques projets. M'intéresser à plus de choses encore, devenir cosmopolite à moi toute seule, devenir polyvalente, devenir polyglotte - pourquoi pas ? J'attends les opportunités, j'attends les invitations du présent, j'attends sans attendre finalement car je cogite.
J'ai des tas d'idées brillantes et nouvelles, mais les brillantes ne sont pas nouvelles, et les nouvelles ne sont pas brillantes... Oui, oui, je parle de moi, en cette soirée de fête tardive, je parle de moi et vous voulez en finir car il se fait tard...

Alors je vais parler de vous !

Ahah ! Non, c'était la petite blague de fin ! Je ne parlerai pas de vous, et peut-être jamais, car je ne sais pas le faire. Et à quoi bon ? Car mes oreilles sont rivées sur vos lèvres, parlez de vous, j'espère que vous le ferez, de vous je suis inquiète et curieuse. De vous, sans vous, je ne pourrais probablement pas parler de moi.

Bonne année à tous ! J'espère que la petite larme viendra plutôt sur vos joues que sur les miennes.

Les convives applaudissent poliement. Ca fait bien plaisir. Certains plaisantent même : "Pourquoi ne fais-tu pas de politique, tu parles aussi bien que tu écris !" Qu'elle écrit bien... De ce compliment, Alyanie ne pourra jamais s'en passer. Rappelez-vous en !

Jeune dicton de pacotille

Aaahhh... ! Ces fins de vacances ! Je me serai presque retrouvée dans le temps, à la torture ma Toussain ! Devoirs à faire toujours pas faits, ennuis mortel où je me retrouve à faire un coloriage à la peinture, frères screenoholicos qui s'envolent en battant des pieds les quatre fers en l'air. La totale, enfin la totale pas vraiment car bientôt j'entends le verglas pousser sur les balustrades. Nous ne sommes pas à la Toussain ! C'est l'hivers ! Et l'hivers on fait quoi ? On étrenne les jouets de Noël, on dit bonne année et la santé surtout à tout le monde et on sourit, du verbe sourire qui est aussi, et figurez-vous que oui !, un nom.

Je carence grave, j'me retrouve avec le coeur plat, le cerveau près à déguster en compote, l'âme comme celle d'un morse en confiture, l'appétit de chewing-gum. Je ne suis pas triste, je suis juste en manque d'activité et mes devoirs ça me tente moyen. Maman essaye de me remonter. On achète un nouveau stylo magique pour écrire des équations. Je suis contente, mais faudrait déjà que j'apprenne mes DL (Délires pour Lunatiques) pour l'essayer . Manque de peau à l'eau de rose, j'ai pas envie. J'essaye moi ensuite de me remonter. Je m'interroge à longueur d'assiète. Ca m'enjolive de m'interroger d'habitude, mais là, personne ne participe.

- Dites les frères, je m'interroge...
- Ouais Alyanie-fourmis, mais là il est à 4500 et moi j'ai pas la bonne carte.
- Et toi Coco l'Haricot, tu veux t'interroger avec moi ?
- Non ! Je ne te prête pas ma DS !
- Je voulais juste me demandais si...
- Alyanie-Fourmis, tu le connais ce jeu là ?
- Pfft... Lequel, je ne vois pas d'ici.
- Celui avec le lapin.
- Oh oui ! J'y joue souvent, très facile, très très facile. J'ai déjà fini les 10 niveaux ! Et en une journée !
- Pas possible, on n'a droit qu'à une partie par jour.
- De l'arnaque ces jeux de toutes façons. Bon maintenant tu t'interroges avec moi ?
- Pas tout de suite. J'ai pas fini ma partie.

Voilà alors je remélange ma peinture, et je suis bien obligée de participer à la discussion familiale :
- Dites les frères, je m'élan-je de la peinture...
- Ouais Alyanie-fourmis, mais là il est à 4500 et moi j'ai pas la bonne carte.
- Et toi Coco l'Haricot, tu veux faire du bleu avec moi ?
- Non ! Je ne te prête pas ma DS !
- Je voulais juste faire de la peinture, en vrai...
- Alyanie-Fourmis, tu le connais ce jeu là ?
- Pfft... Lequel, je ne vois pas d'ici.
- Celui avec le clown
- Oh oui ! J'y joue souvent, très facile, très très facile. J'ai déjà fini les 10 niveaux ! Et en une journée !
- Pas possible, on n'a droit qu'à une partie par jour.
- De l'arnaque ces jeux de toutes façons. Bon maintenant tu fais du bleu avec moi ?
- Pas tout de suite. J'ai pas fini ma partie.

Euh excusez, une parenthèse s'impose :

****
Pour mes probables parents qui lisent peut-être ces lignes :
Non j'ai pas dit qu'il n'y avait rien à faire à la maison (la preuve, la peinture !) Non, j'ai pas dit que le stylo ne m'avait pas fait plaisir, Non papa j'ai pas dit que tu étais ronchon, Non euh j'ai pas dit que j'avais hate d'être à la rentrée, Non j'ai pas non plus dit que je n'avais fait AUCUN devoir.
****
Merci pour votre patience, appréciez tout de même : j'ai tout fait pour ma diligence !

Et vous voyez combien je suis mal ? Aucune inspiration, des idées qui disparaissent, des trucs que je n'ose pas dire et me voilà à faire du copié collé à l'intérieur de mon propre article !

Oh misère de crotte à l'anis (j'aime pas l'anis, même en savon) je vire à la patisson...