mercredi 30 décembre 2009

Alyanie : Vacances et Paris

Il m'ouvre la portière, j'entre dans la voiture en faisant attention à mon grand chapeau. Il a prit soin un peu avant de décapoter son char pour que les plumes du couvre-chef ne plie pas la carrosserie. J'avais la tête haute, je venais d'être élue Grand Cataclysme Terrestre, je n'espérai pas tant, je remercie d'ailleurs ma coiffeuse.

Il entre à son tour, à ma gauche. Je regarde l'horloge de la voiture. "Ciel ! Il est minuit !" Il me regarde avec méfiance. Je lève les mains pour bien montrer que je suis innocente. "Ce n'est pas moi !" dis-je en insistant. Il ne va pas chercher plus loin, acceptant l'heure à reculons. Il est difficile de vivre avec un Grand Cataclysme Terrestre, il le sait. Premier problème : il sera toujours minuit dans sa voiture de course.

Deuxième problème, un Grand Cataclysme Terrestre porte un grand chapeau. Dans les trottoirs à piétinerie de Paris ce n'est jamais bien pratique, mais il faut faire avec. (le chapeau) Et puis lorsqu'il y a du vent il faut avoir de bons réflexes car je peux m'envoler à tout moment, sans prévenir je dis bien, quoique je sente bien un peu venir le coup. Ce n'est pas un problème pour lui, il est grand et très fort. Il m'attrape par la patte et me ramène au sol. Comme ça je ris, je ne crains rien.

Je prépare un plan. Pour voler la coupole dorée du printemps. Je demande à l'AgileMonFrère de descendre jusqu'à elle puis de la dévisser dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Là j'installerai un petit parachute puis nous la lancerons dans le vide vers la rue. AMF s'accrochera à ma taille, je prendrai mon chapeau à deux mains et nous sauterons à notre tour. En bas, les passants se seront éloigner en criant lors de la chute de la coupole, les enfants sous le bras, les flammes dévorant Paris la police débordée par tant de débordement. Nous fuirons en camion banalisé, à travers tout le pays, jusqu'à la mer. J'installerai la-dite coupole dans mon jardin, pour mettre le courrier dedans.


J'ai rarement reçu autant de grosses lettres. J'ai rarement mis autant de courrier à la poubelle sans l'avoir lu. Pourquoi est-ce seulement les écoles de Paris qui pensent à moi ? Pourquoi viennent-elles toujours de là où l'on gronde les hommes parce qu'ils tirent la sonnette d'alarme ? Parce qu'ils ont eu peur pour quelqu'un d'autre qui est resté sur le quai recouvert d'égratignures ? "A cause de vous monsieur le train va rester immobiliser trois minutes" Ta gueule et démarre crient les autres riverains.

J'ai revu Avatar, J'aime encore !

5 commentaires:

  1. Un abominable homme des neiges qui aimerait partir en pélerinage30 décembre 2009 à 14:55

    Étrange, et rafraichissant quelque part

    RépondreSupprimer
  2. L'abominable homme des neiges qui aimerait partir en pèlerinage (oui, c'est bien un accent grave) a-t-il vu le film Avatar qui passe actuellement au cinéma et qui est vraiment très bien ?

    RépondreSupprimer
  3. Et oui c'est du boulot mais j'aime les cataclysme

    RépondreSupprimer
  4. Un abominable homme des neiges qui aimerait partir en pèlerinage11 janvier 2010 à 21:41

    Mon dieu où avais-je la tête, un accent grave bien entendu! Mais j'ai horreur de la gravité, allez savoir pourquoi... Eh bien oui je l'ai vu, et je l'ai également apprécié, quoiqu'il aurait pu être un peu plus épicé à mon goût!

    RépondreSupprimer